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La Monnaie / de Munt continue : troisième volet de la saison virtuelle de la Monnaie avec Romeo Castellucci, Olivier Py et Laurent Pelly.

Si les deux premiers festivals en streaming ont séduit plus de 130 000 amateurs d’opéra, l’équipe de l’opéra espère que le troisième volet de son printemps virtuel augmentera encore le nombre de nos spectateurs. Du 18 mai au 30 juin, La Monnaie / de Munt offrira à ses pairs friands de culture six nouvelles productions qui méritent assurément d’être (re)vues. 

Communiqué de presse

Selon les chiffres de visionnage, AidaLe Conte du tsar SaltaneMacbeth Underworld et Les Contes d’Hoffman sont actuellement les spectacles les plus plébiscités, mais quelque chose nous dit que cela pourrait changer avec les six chefs-d’œuvre ci-dessous. Précipitez-vous sur www.lamonnaie.be et profitez de :

Lohengrin, qualifié à raison de composition-clé dans l’œuvre de Wagner. Bien plus qu’un précurseur des pièces de la maturité – comme Tristan und Isolde et Parsifal – ou qu’un jalon vers l’authentique sonorité wagnérienne, Lohengrin est le catalyseur d’une force artistique inouïe. Alain Altinoglu dirige cet opéra dans sa maison, après l’avoir donné dans le sanctuaire wagnérien de Bayreuth. 

Lohengrin | Teaser

Béatrice et Bénédict, indéniablement une des compositions les plus brillantes de Berlioz. Notamment parce qu’il y réconcilie l’homme et le compositeur en lui. Sa vie se déroulait comme dans un rêve, et il donnait à son œuvre l’aspect de la vérité. Ce paradoxe trouve une expression des plus surprenantes dans Béatrice et Bénédict. Porté par une musique légère et des accents judicieux, cet opéra comique en deux actes est souvent comparé aux Nozze di Figaro. La première production de notre délocalisation à Tour & Taxis.

Le Coq d’or, alliant féérie et politique dans un récit fantastique à la fois drôle, subversif et sombre. Sous l’apparence du conte se glissent des histoires extrêmement cruelles, mais le merveilleux permet d’introduire une part sombre dans le récit, qui serait superficiel sans cette charge sensible. Pour cette production, habilement mise en scène par Laurent Pelly, Alain Altinoglu dirigeait son premier Rimski-Korsakov. 

Die Zauberflöte, le célèbre opéra de Mozart qui, selon Romeo Castellucci, exhorte radicalement à la réflexion. Cela en partant de sa complexité et en le libérant du poids du conte initiatique, afin de donner la priorité au plaisir de l’écoute. À revoir sans préjugés : vous en viendrez peut-être à la conclusion nuancée que cette interprétation ouvre de nouveaux horizons en termes de tolérance et d’empathie.

L’Elisir d’Amore, une histoire d’amour sur la communication souvent problématique entre les hommes et les femmes, doublée d’une comédie exagérant avec brio les clichés séculaires entre les deux sexes. Regardez à nouveau notre « version à la plage », dans l’inventive mise en scène de Damiano Micheletto.

Orfeo & Majnun, un fascinant projet de théâtre musical associant les deux mythes fondateurs de la littérature orientale et occidentale, et mêlant la musique de ces deux cultures. Laissez-vous inspirer par le mythe classique d’Orphée et Eurydice et la célèbre histoire d’amour de Layla et Majnun. Notre community project le plus ambitieux à ce jour, coproduit avec pas moins de sept partenaires européens.

Photo : La Monnaie / de Munt

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