On n’achète pas l’amour
À Karlsruhe, Jacopo Spirei met en scène l’un des opéras le plus populaires de Donizetti : l’histoire d’un philtre d’amour, grâce auquel le timide Nemorino espère conquérir la belle Adina.
Nemorino aime Adina. Mais il n’ose lui avouer ses sentiments, car sa bien-aimée ne lui montre que peu d’intérêt. Comme elle n’a d’yeux que pour le séduisant soldat Belcore, Nemorino décide d’employer les grands moyens. Il se laisse convaincre par Dulcamara, charlatan de son état, d’essayer l’élixir d’amour, qui n’est en réalité que du vin rouge mais n’en renverse pas moins l’ordre des choses.
Donizetti compose pour cette aventure amoureuse légère et touchante une partition enlevée, et offre à Nemorino, avec l’air Una furtiva lagrima, une romance inoubliable.
Avec ce classique de l’opéra italien, le Badisches Staatstheater poursuit sa série consacrée au Belcanto, entamée avec Die Regimentstochter (La Fille du régiment) et I Capuleti e i Montecchi.
La mise en scène est signée Jacopo Spirei, qui avait déjà monté ici même un Falstaff de Verdi plein d’humour. La direction musicale est assurée par Daniele Squeo, déjà aux commandes de I Capuleti e i Montecchi.
Photo © Falk von Traubenberg
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